Mesquer : Les habitants sont nommés les Mesquerais et les Mesqueraises.

 

Surnommé autrefois la petite capitale du sel, le bourg de Mesquer recèle de nombreux vestiges du passé, notamment de vieilles maisons, en particulier la  "maison du patrimoine" rénovée par la commune et utilisée pour des expositions à caractère culturel.

 

La commune s'étend sur 16,7 km² et compte 1 710 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 102,3 habitants par km², Mesquer a connu une nette hausse de 16,1% de sa population en rapport avec 1999.
Entouré par les communes de Saint-Lô, Asserac et La Turballe, Mesquer est situé à 8 km au Nord-Ouest de Guérande la plus grande ville au alentour.

 

Mesquer vient du nom du ruisseau, le Mes.

Le texte le plus ancien qui mentionne pour la première fois Mesquer en 1182 est un inventaire des biens des Templiers qui signale les moulins à eau de Mesquer.

Les premiers habitants de Mesquer construisent près du couvent leur premier centre paroissial, la chapelle Saint-Mars.

 

Mesquer, appelé à l'origine la Roche-en-Mesquer,  dépendait au XVe siècle  de la baronnie de Campzillon qui relevait directement du duc de Bretagne. Cette seigneurie s'étendait en cinq paroisses : Mesquer, Piriac, Guérande, Batz et Saint-Molf.

 

La maison de Vendôme occupe la Seigneurie de 1424 à 1514. Cette famille illustre occupe la baronnie de 1514 à 1732. Elle  est connue à cette époque pour son attachement au protestantisme. Le 4 août 1732, Louis-Ignace vend la baronnie pour 185 000 livres, à Louis de Jacquelot, vicomte de la Motte, conseiller au Parlement de Bretagne.

 

L'activité saliole de Mesquer s'est développée au fil des siècles pour atteindre son apogée au XIXème siècle : le sel est embarqué au port de Kercabellec. En 1910, la récolte du sel atteint 9 000 tonnes.

 

Quimiac est aujourd'hui une station balnéaire. 

La Station de Quimiac s'est développée au cours de la seconde partie du XXe siècle dans le bois de pins compris entre l'Océan Atlantique et l'ancien village de Quimiac. Elle s'étend depuis la pointe de la Croix jusqu'à la pointe de Merquel en suivant les plages de Lanséria, du Moulin, du Cabonnais et de Sorlock.

 


 

Le port de Kercabellec

L'activité du port de Kercabellec, s'est développée dès le Moyen-Âge. Les Templiers y possédaient une juridiction seigneuriale.

Il est représenté avec celui du Croisic sur les cartes marines dès 1543.

Les chantiers navals se multiplient produisant des embarcations de moins de 20 tonneaux.

Un registre datant de 1704 montre un commerce en plein essor : les sorties de bateaux sont nombreuses avec leurs cargaisons de sel.

La pêche est également pratiquée depuis le port même si Mesquer n'est jamais devenu un grand port de pêche, ses habitants étant plus marins ou négociants que pêcheurs.

Le  port de Merquel-Kercabellec est un port d’échouage. Il est sans conteste l'un des lieux les plus pittoresques de la commune de Mesquer.  Il a la particularité d'avoir des souilles creusées il y a près d'un siècle par les marins pour y faire hiverner leurs bateaux.

Un paysage naturel original qui donne du cachet à l'étier de Kercabellec. Mais avec le temps ces souilles ont vieilli. Elles viennent d'être remises en état par la Ville, consciente de l'intérêt  de ce site.

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Souille  : Emplacement, sorte de lit, que forme que fait une coque dans la vase  ou dans le sable lorsqu'elle s'échoue.  ''Le bâtiment fait sa souille.''


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Désormais, seuls les bateaux de bois et autres, embarcations traditionnelles ou historiques auront le droit de cité à Kercabellec. En  1870, lougres, goélettes, sloops et chasse-marée accostaient sur les quais. Le sel est alors embarqué" dans des navires de 8 à 120 tonneaux en partance pour la France et l'Europe.



 

Mgr Gaston Lequimener, prêtre depuis 1947, est un homme d'église qui, pour les services rendus, a été fait prélat d'honneur de Sa Sainteté.

À près de 89 ans, il travaille actuellement à une Histoire de Mesquer, qu'il espère pouvoir terminer, avant le prochain Salon du livre de Kercabellec début août.

 

Trois éléments l'ont poussé dans ses recherches historiques :

- les racines mesquéraises très anciennes de sa famille, dont la présence remonte au moins au XV e siècle ;

- les nombreux documents familiaux qu'il a pu retrouver, notamment ceux de ses oncles Joffraud, marins ;

- enfin son attirance pour la recherche, lui qui a été enseignant de lettres classiques puis directeur pendant 25 ans de l'externat des Enfants nantais.

 

Son travail est chronologique et comprendra plusieurs Temps, depuis le Temps des origines (silex et pierre polie) jusqu'au Temps du souvenir (le XX e siècle) basé sur les souvenirs familiaux, en passant par le Temps des moines (Templiers et Hospitaliers), le Temps des barons (Campzillon et le XVI e siècle), le Temps des marquis (Tréambert et les XVII e et XVIII e siècles), le Temps des citoyens (Révolution et Empire), le Temps des négociants (1 re moitié du XIX e siècle) et le Temps de la maturité (de 1848 à 1900).

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