La commune s'étend sur 18,5 km² et compte 4 420 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 238,5 habitants par km², La Turballe a connu une hausse de 9,4% de sa population en rapport avec 1999.
Entourée par les communes de Piriac-sur-Mer, Guérande et Mesquer, La Turballe est située à 7 km au Nord-Ouest de Guérande la plus grande ville à proximité.
La commune est proche du parc naturel régional de Brière à environ 7 km.
Le Musée "La Maison de la Pêche" situé au cœur du port de la Turballe, organise de nombreuses  visites guidées : l'évolution et le travail de la pêche, le patrimoine turballais comme  le chalutier "Au Gré des Vents", l'architecture locale, le moulin de Kerbroué, le belvédère de Trescalan ...


La Turballe est une commune du pays blanc ; La Turballe arbore cette année encore le Pavillon bleu, pour la qualités de son littoral, de ses plages.

Port de plaisance, marais salants, musée de la pêche, bois et dunes  de Pen-Bron, sentier littoral, circuits de randonnée sont autant de possibilités d’activités ou de contemplation…

Une longue plage de sable, dénommée la Grande falaise en référence à sa grande dune, relie Pen-Bron au port. Le bois de Pen-Bron sépare cette plage des marais salants du Petit Traict. Au bout de Pen-Bron fut fondé à la fin du XIXe siècle un centre hélio-marin.

Le bord de mer du nord de la commune est beaucoup plus rocheux.

De nombreux hameaux se partagent le territoire de la commune, tels Coispéan, Méliniac, Fourbihan, Lauvergnac, Trévaly etc. 

 

On trouve mention de La Turballe pour la première fois dans des écrits remontant à 1452.

La Turballe vient, semble-t-il, du nom d'une auberge isolée autour de laquelle se serait édifié un village à la fin du Moyen Age.

À cette époque, il ne s'agissait pas encore d'un bourg, mais d'un groupe de quelques maisons au sommet de la dune. Le hameau se développa au sein de la frairie de Trescalan qui regroupait une partie des villages de la paroisse de Guérande.

A partir du 19ème siècle, La Turballe connaît un constant développement.

Simultanément, la population s’accroît. En 1820, on recense 170 habitants.
En 1836, La Turballe comptait 219 habitants dont 30 pêcheurs.

Les activités de pêche ne cessant de croître, La Turballe fut élevée au rang de commune le 17 mai 1865. Elle devient une petite ville industrielle, se détachant de Guérande. Deux mois plus tard, son premier maire, Alfred Pellier, était élu.

 

Dès 1810, les pionniers de l’industrie nantaise de la conserve de sardines s’approvisionnent à La Turballe, alors simple hameau de pêcheurs.

Dans les années 1829-1830, les ferblantiers soudent hermétiquement des boites sur la dune entre  Pen Bron  et  La Turballe.

A cette époque, la pêche se pratique à bord de chaloupes sardinières. De 35 chaloupes en 1823, le port verra jusqu’à 120 chaloupes en 1877.


En 1837, François Deffes fonde à Pen-Bron la première usine de conserves de sardines sur le lieu même de la pêche. Par une nouvelle technique de conservation, l’appertisation, La Turballe rencontre par cette industrie un formidable essor.

En 1838, la réalisation d’un chemin de grande communication de La Turballe vers Guérande fait évoluer le bourg et permet les travaux d’un véritable port de 1855 à 1875.

Afin d’améliorer les conditions d’accueil dans le port, un brise-lame est construit sur les rochers de Tourlandroux, dès la décennie 1850.


De 1850 à 1870, on note un indéniable essor des implantations de conserveries. Le dynamisme de ce développement entraîne la création d’une fabrique d’engrais, par Fernand Auvillain qui s’associe aux Etablissements Loreau  (1863) à Pen Bron.

Le nombre de maisons neuves progresse et en  1876, La Turballe compte 700 habitants.

 

De 1890 à 1893, une jetée (dite de Garlahy) qui mesure 105 mètres, est établie afin de protéger la flottille de pêche. 

Le nombre d’habitants, Trescalan compris, passe à 2000 du fait de l’apport considérable de main-d’œuvre dans les conserveries.

Il y eut jusqu’à 7 conserveries sur la commune et la dernière, la conserverie Gravier, disparaît en 1987


Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux blockhaus furent construits, notamment sur le bord de mer en renforcement du Mur de l'Atlantique. Deux autres lignes de défense s'étalaient sur la commune.

Une bombe fut larguée sur la ville en 1942. On pense cependant qu'il s'agissait en fait d'une erreur de la part des Anglais. Par chance, aucune victime ne fut à déplorer.

De mars 1944 à la Libération, La Turballe - Pen Bron  faisait partie de la poche de Saint-Nazaire.*

Le Port de La Turballe est le premier port de pêche des Pays de Loire en tonnage et en valeur. C’est également le premier port français de la façade Atlantique pour l’anchois et la sardine.


La Turballe, le port

 

Le port de La Turballe occupe 300 marins sur 80 bateaux, dont 38 chalutiers pélagiques pêchant de la Manche au sud du golfe de Gascogne. Il s'est spécialisé dans les anchois, dont les prises se montent annuellement à 8 800 t sur 14 000 t au total; la sardine est largement détrônée, mais arrive en deuxième position (1 200 t) devant le maquereau (700), le chinchard (650), le bar (430), le thon (350), la daurade (300), etc. Une bonne partie des prises… repart vers l'Espagne par camion. Le tout représente un chiffre d'affaires annuel de quelque 30 millions d'euros ; un ensemble architectural assez réussi réunit la criée et les autres équipements.

 La Turballe 26 mars 2010


 

* La Turballe - Pen Bron : Le mur de l'Atlantique

 

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En 1997, la DRAC  a recensé près de 900 blockhaus sur le territoire de la Loire-Atlantique.

A La Turballe, trois bunkers de commandement de batterie de campagne de l'armée de terre ont été construits.

Sur la pointe de Pen-Bron sont  encore présents: une grande partie des ouvrages construits par l’Organisation Todt.  A Pen Bron, comme en de très nombreux points du rivage atlantique, se trouvait une batterie.

- La casemate sous cloche blindée : le blockhaus est surmonté d'une cloche blindée avec un créneau de tir pour mitrailleuse. Il ne reste que deux ouvrages de ce type dans la région, un à l'Immaculée (Saint-Nazaire), le second à Pen Bron  (La Turballe)

- Les tétraèdres sur la plage de Pen Bron

A noter également la présence de tétraèdres sur le flan Nord-Ouest de la presqu’île.

Le dispositif de défense des plages

C’est un ensemble d’obstacles destiné à gêner l'avancée des troupes sur la plage et d’endommager si ce n’est de détruire les barges de débarquement.  La première ligne est constituée de mines flottantes immergées.  Les lignes suivantes étaient constituées entre autres par des" tétraèdres ", des " hérissons tchèques ", des pieux en bois équipés de mines ou d’obus piégés…

 - Les tétraèdres sont des pyramides à base triangulaire formées par l’assemblage de barres d’acier ou de béton armé.

 - Les " hérissons tchèques " étaient placés en bordure de mer de façon à rester immergé au moins deux heures avant et après la marée haute. Ils se composaient de trois morceaux de rail ou de cornière métallique de 1m20 assemblés à angle droit et montés sur un socle en béton.


Site de Pen Bron

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