Dans les marais guérandais, les travaux avancent. Les paludiers s'affairent et préparent la nouvelle saison espérée dès la fin mai. Les travaux de protection des digues contre les risques d'une nouvelle tempête se poursuivent, dans les marais salants.

 

Le mot d'ordre, faire du préventif. Les paludiers pensent déjà aux fortes marées de mars, avec des coefficients de 118, plus forts qu'au moment de Xynthia. D'où une course de vitesse pour renforcer tous les points faibles, bien que les conséquences de la tempête Xynthia soient maintenant largement réparées. Mais l'entretien du marais est un éternel recommencement.

 

Marais salants : priorité à la consolidation. Les paludiers de la Presqu'île guérandaise s'affairent et préparent la nouvelle saison qu'ils espèrent, comme l'an dernier, débuter dès la fin mai. Les travaux de protection des digues contre les risques d'une nouvelle tempête se poursuivent. Afin de consolider ces ouvrages de protection les paludiers chargent des chalands de terre argileuse. Celle-ci provient de la bôle à l'entrée de l'étier, en arrière de Pen-Bron. L'opération s'effectue avec la marée.

 

Rehausser et élargir les digues fragiles. Dans chaque secteur des marais, un syndic a répertorié les brèches ou les amorces de brèches, les veaux (effondrements de talus). La base du talus sera alors consolidée avec des pieux et des planches. Puis l'argile sera tassée derrière ces planches pour élargir le talus, de la base au sommet. On pourra ainsi également le rehausser et mieux protéger les salines.

 

Quand la terre du marais est amoureuse. Les touristes, l'été, n'imaginent sans doute guère ce qui se passe dans les marais salants l'hiver. La terre est parfois lourde, collante et difficile à manier. Les paludiers disent alors qu'elle est  "amoureuse". La pelle reste bien l'un des outils indispensables du paludier.

 

Source : Ouest-France, 21 janvier 2011 

 

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