Sorties ornithologiques "les oiseaux des marais salants"

 

Denis Dabo s'adresse avec autant d'expertise aux petits et grands, aux amateurs et aux spécialistes.

Dimanche 13 février, sortie ornithologique (des milliers d'oiseaux migrateurs survolent les marais) ; dimanche 27 mars autre sortie sur la diversité des espèces. Terre de Sel, Pradel, tél. 02 40 62 08 80.

 

Site de Terre de Sel

 


"Sans paludiers pas d'oiseaux dans les marais"

 

Denis Dabo, 27 ans, règne en maître sur le développement des visites ornithologiques de Terre de sel.

Portrait

Tout petit déjà il rêve de devenir garde des parcs nationaux. Denis Dabo passe un BTA (Brevet de technicien agricole), puis un BTS de gestion des espaces naturels. Après ses années d'étude il va où le travail l'appelle. En passant par le Morbihan puis la Vendée, cet oiseau migrateur se retrouve, il y a cinq ans à Terre de sel. Emmanuel Blanc, le responsable, lui confie le développement du secteur des sorties ornithologiques, gérées à l'époque par la LPO.

Passionné de nature et d'oiseaux, Denis Dabo s'aperçoit très vite que son langage, beaucoup trop scientifique, ne peut être compris par tous. Il s'attache dès lors à la recherche des mots, des images et des expériences qui parlent au commun des mortels. Il développe la pédagogie pour faire partager sa passion et très vite crée Coin de paradis, une visite ludique et expérimentale pour les petits de 6 ans à la découverte des oiseaux et de l'écosystème.

"Pourquoi aller chercher des espèces rares au fin fond de l'Afrique ou des pays exotiques alors que nous avons tout sous la main ?, demande Denis Dabo. La Presqu'île guérandaise est un modèle de développement durable et de biodiversité".

 

L'écosystème dans les marais

Son enthousiasme est communicatif lorsqu'il explique l'interaction de la faune et de la flore dans les marais. Denis Dabo fait aussi la moue lorsque l'on évoque l'idée de transformer les salines en friches en réserve ornithologique. "Si l'on faisait cela, très vite il n'y aurait plus d'oiseaux. Ils sont là parce qu'il y a les marais et le travail des paludiers qui leur permettent de trouver des petits chemins pour se poser, des niveaux d'eau différents, des flores différentes. Chaque espèce s'adapte. Sans paludiers pas d'oiseaux. Sans oiseaux, pas de régulation et d'équilibre des espèces."

En dehors de son activité de guide naturaliste, Denis Dabo fait partie du Réseau bécassine et en est très fier. "Les bécassines des marais sont de tous petits oiseaux très discrets. Ils se fondent dans la couleur de la terre lorsqu'ils se posent et ont des horaires très compliqués pour l'observation. On ne sait pas s'il y en a un ou huit millions ! Je fais partie de ce réseau qui regroupe une centaine de bagueurs dans toute la France. J'en trouve régulièrement dans les marais."



 

Ils apprennent à compter les oiseaux d'eau ! : Le recensement des populations d'oiseaux d'eau se fait en une semaine sur 110 points de la Loire-Atlantique. À cause du brouillard, il faudra attendre dimanche matin.

Une vingtaine de visiteurs amoureux d'ornithologie ont suivi le guide, hier, dans les marais salants. Pour comprendre comment on peut estimer une population d'oiseaux...

Article in Ouest-France, lundi 17 janvier 2011

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